Départ aux aurores du Col des Bagenelles à 900m d'altitude, en direction du Brézouard. Plusieurs cerfs jaillissent au loin, dérangés par ma présence et bien trop rapides pour être photographiés! Espérons qu'ils le seront également pour les chasseurs...
Sur le chemin subsiste une très belle fresque réalisée durant la première guerre par le bataillon de réserve du Landsturm Friedberg.
En arrivant au sommet du Brézouard, encore tapissé par le givre, la vue est splendide et les couleurs magnifiées par le lever de soleil. Egalement appelé "la montagne couverte de bruyères", le Brézouard se compose de deux sommets : le Grand à 1229m et le Petit à 1203, tous deux séparés par le refuge éponyme.
Les stigmates de la tempête Lothar de 1999 y sont encore présents.
En descendant vers le Haycot et sa ferme, je fais un détour par la fontaine Hunolstein. A sec ce jour-là! Pas beaucoup d'information sur cet endroit, où l'atmosphère est pourtant agréable! La plaque rouillée et illisible ornant la fontaine ne m'en dira pas plus.
Une fois la Liepvrette traversée, je gagne le Forestum. Un garde forestier y a planté plusieurs dizaines d'espèces d'arbres d'ici et d'ailleurs. Par endroit l'odeur rappelle la pinède méditerranéenne. Là encore des biches sont de la partie!
Sur la boucle du retour, à proximité du col du Pré de Raves, on découvre deux rochers ayant servi d'abris aux soldats français lors de la première guerre mondiale : La Roche des Fées avec en ligne de mire le Brézouard et la Roche du Coq de Bruyère. Cette dernière a été creusée d'une tranchée, protégeant l'accès à son extrémité, d'où la vue est magnifique sur la vallée de la Liepvrette. Une vaste galerie a également été taillée.
La roche des Fées
La Roche du Coq de Bruyère
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